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Videos of the plenary conferences

The videos of the plenary talks are available here: http://epresence.univ-paris3.fr/7/Page/Published/4173358.aspx

  • Barthes et l'intégration de la sémiotique à la linguistique : Sylvain Auroux (HTL, CNRS)
C’est une évidence, chez Saussure, la sémiotique est une discipline inclusive, dont une seule partie, la linguistique, est développée. La plupart des théoriciens du signe (et ils sont nombreux au tournant des XIXe et XXe siècles, de Peirce à Frege et Russell), même si la linguistique les préoccupe rarement, n’envisageaient pas d’autre solution. Les Éléments de sémiologie de Barthes (1966) prennent les choses autrement et envisagent la sémiologie comme une partie de ce qui serait une « translinguistique ». Nous suivrons cette thèse et ses conséquences depuis les Mythologiques jusqu’à l’autobiographie (R. Barthes par R. Barthes, 1975). Les deux principales conséquences sont l’utilisation (comme chez Lacan) de la représentation Signifiant/Signifié qui est l’inverse de celle inventée par Saussure, et, surtout, à la fin, l’idée qu’il puisse y avoir une « libération » des signifiants.
 
 
  • On neolocalism : Jean-Michel Fortis (HTL, CNRS)
Localism has been defined by Lyons as “the hypothesis that spatial expressions are more basic, grammatically and semantically, than various kinds of non-spatial expressions (…). Spatial expressions are linguistically more basic, according to the localists, in that they serve as structural templates, as it were, for other expressions ; and the reason why this should be so, it is plausibly suggested by psychologists, is that spatial organization is of central importance in human cognition” (1977: 718). Localism has a long history. The first instance of a localist account can be found in Aristotle’s Physics. Later, perhaps starting with Planudes (13th), localist ideas surface time and again for the purpose of analyzing prepositions, cases and transitivity. For the period extending from Planudes to the early 20th, the most comprehensive historical account, which deals with case systems, remains the one proposed by Hjelmslev in La catégorie des cas (1935-1937)
 
 
  • L'homme dans la langue : Marina De Palo (Sapienza – Università di Roma, Italie)
Cette contribution a pour visée de redessiner un pan de l’histoire de la pensée linguistique du XXe siècle en insistant sur le thème du sujet parlant – « l’homme dans la langue » – dans les théories du langage qui dialoguent avec Saussure après Saussure. Il s’agit de restituer à la réflexion linguistique cet espace qui aujourd’hui pourrait sembler avoir été inventé par les sciences cognitives. Une telle clef de lecture nous permettra d’explorer des thèmes qui au cours du XXe siècle sont restés en arrière-plan mais qui, aujourd’hui, à une époque post-structuraliste, post-générativiste et néo-naturaliste, apparaissent actuels.

Voir la vidéo : http://epresence.univ-paris3.fr/7/Watch/4175374.aspx

  • Problèmes historiographiques: long terme, court terme, événement. Christian Puech (HTL, Université Paris Sorbonne Nouvelle) 

Voir la vidéo : http://epresence.univ-paris3.fr/7/Watch/4178060.aspx

  • The history of language learning and teaching (HoLLT) in the history of linguistics. Nicola McLelland (University of Nottingham, Angleterre)

It is nearly fifty years since the first overviews of the history of language teaching appeared (Titone 1968, Kelly 1969). This paper will review developments in the field of language learning and teaching history over the half-century since then, in order both to examine some of the ways in which studying the history of (foreign/second/additional) language learning and teaching has also illuminated the history of linguistics, and to indicate some directions for further research.

Voir la vidéo : http://epresence.univ-paris3.fr/7/Watch/4178374.aspx

  • Language, Equality and Fairness. Douglas Kibbee (University of Illinois - Urbana-Champaign, Department of French (UIUC))

 Nous proposons d’explorer la préhistoire du genre « Remarques sur la langue française », et ses rapports avec plusieurs disciplines qui, dans notre conception moderne, constituent la linguistique appliquée : la pédagogie des langues anciennes et modernes, la traduction, l’interculturalité. Nous traçons l’évolution des gloses et des commentaires dans la tradition de l’enseignement du latin, notamment dans les éditions de Perotti (texte composé ca. 1475, des centaines d’éditions au XVIe siècle).

 Voir la vidéo : http://epresence.univ-paris3.fr/7/Watch/4184007.aspx

  • Quels outils numériques pour l’histoire des théories lingustiques ? Le CTLF douze ans après sa mise en ligne (2005-2017) Bernard Colombat (Laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques (UMR 7597))

 La constitution de grandes bases de données est une donnée récente, mais une tendance lourde dans tous les domaines des sciences du langage. Les corpus de linguistique sont aujourd’hui innombrables, à tel point que leur recensement devient problématique. Nous nous interrogerons sur les bases spécialisées qui ont été constituées dans le laboratoire « Histoire des théories linguistiques ». Au premier rang de ces dernières figure le CTLF qui a été mis en ligne en 2005. Hérité du Corpus représentatif des grammaires et des traditions linguistiques (HEL, hors série, 2 et 3, 1998 et 2000), il a été conçu comme un portail encyclopédique pour l’histoire des sciences du langage. 

Voir la vidéo : http://epresence.univ-paris3.fr/7/Watch/4184046.aspx

  • Digging up the bodies in the history of linguistic thought John Joseph (University of Edinburgh)

The dominant way of conceiving language has always been to picture a speaker from the neck up, formulating a thought and retrieving from his brain the linguistic resources for representing-expressing-communicating it. Hearers occupy a secondary, passive position, as does the rest of the body besides the brain; indeed it frequently gets forgotten that the brain is part of the body....

Voir la vidéo : http://epresence.univ-paris3.fr/7/Watch/4184677.aspx



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